La culture entre dans les Centres commerciaux


Italie

Un apéritif avec écrivains et critiques

Est commencé une nouvelle et originale manière d'utiliser la grand, nouvelle structure de l'IperCoop de Sesto San Giovanni (petite commune à la banlieue Nord de Milan), celle de mélanger la culture aux magasins, les débats au supermarché, les livres aux bars.

Rencontres, film, sur thèmes comme ce d’il y a 30 ans en Cile, qu'il vit le coup d'Etat contre le président démocratiquement élu Salvador Allende, ou sur les Twin Towers, mais non seulement. Le second étage de l'IperCoop est envahi souvent par écrivains différents. Comment le public a réagi à cette proposition? Si l’ont demandé les responsables de l'Administration communale de Sesto San Giovanni, engagés à lier à soi profondément ce nouvel IperCoop, une structure imposante et belle qui doit être de la ville, en offrant initiatives différentes. Et sûrement si le demandent aussi à Feltrinelli Village, la grande librairie pleine de livres, CD et DVD, qui s'ouvre de l'autre côté de la place aérienne où se déroulent les rencontres. Le premier bilan est sûrement positif, avec dizaines de gens, surtout jeunes, qui arrivent exprès pour participer aux débats et avec beaucoup qui se quittent cueillir de la curiosité, pendant qu'ils passent de là en poursuivant un chariot plein de viande et légumes, ou pendant qu'ils vont à manger une glace ou à acheter un tricot. Cette proposition, inhabituelle pour un grand centre commercial, a sûrement eu du succès. Et, grâce à ces rencontres, il y a été sûrement une contamination positive. Gens qui ne savait pas où fût l'IperCoop le trouve et l'atteint pour entendre Larsson ou pour discuter avec Giardinelli ou les autres, pendant que passants ignorants découvrent, peut-être seul pour quelque minute, l'existence d'auteurs, de problèmes qu'ils ne connaissaient pas. Une proposition positive, donc, entre autre toujours réjouié - après échanges d'idées et débats enflammés - d'excellents apéritifs agréables par tous, auteurs, passionnés de littérature et passants occasionnels.

Par Leonella Zupo, correspondant de l'Italie